Cours Magistral

1E PARTIE – LA POPULATION FRANÇAISE

Chapitre 1 - La demographie Economique

1. Présentation de la démographie économique

• expliquer les phénomènes démographiques
• construire des prévisions

Thomas Robert MALTHUS  (1766-1834) Essai sur le principe de population (1796)

⇒ Longitudinale : suivre une génération ⇒ transversale : population a un moment donné

2. Les sources des statistiques démographiques

⇒ Etat civil ⇒ recensement = 33,1 millions (1801 ) / 67,1 millions ( 1er janvier 2020) ⇒ enquête = INSEE / OFII / INSERM / INED

Chapitre 2 - La Situation démographique de la France avant 1975

1. La situation démographique de la France avant 1914

Démographie du 20eme siècle , image de la France d’il y a 100 ans a la veille de la première guerre mondiale.

⇒ population en ordre de grandeur d’une quarantaine de millions d’habitants ( 41,4 - 1911) - population plutôt vieillissante parce que la fécondité était plutôt faible et espérance de vie qui progresse

Population pas très prête à reconstruire un pays à la veille de la 1GM - tertiarisation - population qui va se tourner vers les villes de plus en plus

2. Le poids démographique de la Première guerre mondiale

Années de guerres

1 -Le solde naturel durement affecté

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances vivantes et le nombre de décès calculé le plus souvent au cours d’une année. Une pop évolue en fonction de son solde naturel mais aussi de part les migrations .

La guerre va durement affecter le solde naturel a la fois sur les naissances et sur les décès . ⇒ décès : soldats ( environ 1,4 million ) ; civils ( bombardements , épidémies(indirect) , etc )

Le nb de naissances est aussi réduit car les naissances ne sont pas favorisées dans un temps de guerre , la pop la plus amène à avoir des enfants est souvent plutôt en premières lignes .Donc la pop diminue encore davantage - impact immédiat sur la démographie et déficit sur les années à venir . ( voir tableau ci dessous )

⇒ déficit naturel = 2,9 million sur cette période / beaucoup de naissances que de décès

2 - Des structures profondément marquées

Conséquences économiques du au déficit naturel , en premières lignes ont trouvait principalement des hommes jeunes donc la plupart des décès . Donc suite à la guerre pop plus féminisés car plus d’hommes touchés par les morts et les combats . ⇒ féminisation de la population ( déséquilibre plus de femmes que d’hommes donc pose un problème sur l’aspect économique .

La population va encore plus vieillir car les jeunes ont principalement été touchés par la mort dû à la guerre et à leurs présences en premières lignes .( comparaison : 1910 = 33,6% moins de 20 ans / 1920 = 31,3% - 1910 = 8,5% 65ans et plus / 1920 = 9,2% ) ⇒ Vieillissement

3. La situation démographique de l’entre deux guerres

Problèmes bien plus économiques

1 - La fin de la transition démographique

C’est dans l’entre deux guerres que la France a réalisé sa transition démographique. Transition démographique = quand un pays passe d’un régime démographique dit traditionnel à un régime démographique moderne ( ex = Afrique dans notre époque )

Auparavant , on était d’un régime démographique traditionnel c’est-à- dire beaucoup de naissances et beaucoup de décès . A l’inverse , un régime démographique moderne le nombre de naissances diminue mais aussi le nombre de décès devient assez faible . Donc on estime que la France a fait cette transition après la 1GM .

régime démographique traditionnel ⇒ régime démographique moderne
aspect culturel / économique- financiers / médecine / Evolution

⇒ progrès de la médecine ( espérance de vie + 60 ans )
⇒ 834 000 naissances ( 1920 - année historique pour les naissances ) mais vite retombé par la suite .

L’indicateur conjoncturel de fécondité est à 2,4 en 1922 donc en moyenne une femme a 2,4 enfants sur cette année la. Alors que pour les années suivantes on retombe en dessous de 2 ( 1,9 ) . ⇒ Baisse des femmes en âge d’avoir des enfants car toutes les femmes qui auraient dû naître pendant la 1GM mais qui ne sont pas nées 20 ans plus tard alors moins de femmes pour faire des enfants .

⇒ Crise économique majeure ( plus grosse crise du 20ème siècle ) = Krach Boursier de Wall Street ( 1929 ) , donc les ménages sont plus prudents sur les naissances car elles représentent un coût et un risque pour les enfants

⇒ Déficit naturel ; vieillissement ; population active en baisse ( tableau ci dessous )

Situation très dégradée à la fois économique et démographique . L’Etat avait déjà anticipé cela donc c’est pour ça que dès les années 20 . L’Etat va essayer de favoriser le nombres de naissances en France et va donc mettre en place une politique nataliste et familiale . Primes de Natalité (1920) , mise en place par les départements , prime lorsque les ménages ont des enfants
Allocutions familiales (1929) , toujours existante aujourd’hui

2 - Les changements structurels

Le nombre d’actifs ( ceux sur le marché du travail ) diminue dès la sortie de la 1GM / passe de 20,8 millions en 1906 à 20,4 millions en 1921 . C’est sur cette période que va voir le jour le code du travail français toujours existant aujourd’hui ( 1920) . Ce code fait part de loi pour renforcer les droits des salariés = congés-payés / SMIC / 8h par jour

Politique migratoire de la France , 1,4 millions d’immigrés en 1921 et 2,7 millions d’immigrés en 1931 pour faire venir de la main-d'œuvre . En 10 ans , la France va doubler son nombre d’immigrés . Immigrés principalement européens ou des colonies françaises . Pour compléter la France va aussi mettre une immigration politique en ouvrant ses frontières à la Russie / Europe centrale / Italie …etc

Période ou il fait reconstruire le pays , taux de croissance en chute libre 7% en 1920-1924 et 3% en 1924-1929 . ( Voir tableau pour voir l’evolution des activites economiques)

L’Activité change et se tertiarise petit à petit , le secteur agricole décline au profit du secteur tertiaire . Il joue un rôle sur la géographie donc l’implantation de la population . La pop va s’urbaniser . Et se renforcer année après année ( voir tableau ci-dessous ) .

Population active plutôt faible mais renversement économique des années 1930 qui va faire connaître le chômage en France . 250 000 chômeurs ( 1932) ⇒ 426 000 chômeurs (1935) La France ne connaissant pas le chômage n’avait pas le système d’indemnisation ou l’assurance chômage qu’il y a aujourd’hui .

⇒ Baisse des classes creuses ; les travailleurs immigrés sont renvoyés ; retraits du marché du travail .

⇒ Politiques déflationnistes c’est à dire que les prix et les revenues baissent qui est une des pires situations économiques , l’inflation est mieux . Baisse des charges donc baisses des prix . Le coût du travail diminue et les dépenses publiques diminuent parce que tout le monde a moins de revenu .

Printemps 1936 = grandes grèves et manifestations en France et sur ces revendications fortes de la population va apparaître Le Front Populaire qui va prendre la tête de l’Etat . Dont à la tête il y a aura Léon Blum . Politique de relance ( pouvoirs d’achats aux ménages )

• Loi des 40 heures
• 2 semaines de conges-payes

Tout cela demande beaucoup d’argent venant de l’Etat , donc ils n’ont pas suivi donc le Front Populaire donc Léon Blum a démissionné et le parti a éclaté . (1938)

4. L’impact démographique moins lourd de la Seconde guerre mondiale

Effet bien moindre sur la population française

1 - La mortalité liée à la guerre

2GM la mortalité liée à la guerre est beaucoup moins importante . ⇒ décès = 316 000 militaires + 264 000 civils mortalité indirecte ( alimentations / conditions / épidémies / …etc)

Impact sur la démographie léger comparé à la 1GM mais ⅔ des décès sont des hommes donc féminisation de la population à nouveau .

2 - Une natalité surprenante

On attendait une très forte chute de la natalité pour la 2GM mais a la surprise générale il y a eu 590 000 naissances comparées au 410 000 qu’ils avaient prévu pour la période 1940-1945 . Faible baisse de la natalité

Beaucoup moins de combats durant la 2GM a cause de l’occupation ( Vichy) de la France donc moins de morts et plus de naissances pour revenir presque à la normal .Les autorités de Vichy ont incité les Français à avoir des enfants pour préparer l’après- guerre en renvoyant les femmes dans leurs foyers et donner des cartes de priorités pour s’alimenter aux familles nombreuses .

La France par ces mesures va enregistrer tous les ans un nombre de naissances importants car temps de paix .

5. La situation démographique de la France entre 1945 et 1975

Revirement démographique et économique / 30 années après qualifié de “trentes glorieuses” puis le Baby Boom .( 1945-1975)

1 - Un fort accroissement naturel

Aspect démographique , accroissement naturel fait référence au solde naturel donc augmentation de la population , la différence va être très conséquente.

⇒ Excédent naturel le plus important = 357 700 ( 1948) naissances de plus que de décès cette année la . Donc plus de 300 000 nouveaux habitants en France .

a) Le recul de la mortalité

Mortalité infantile et chez les personnes âgées ( tableau )

La population vieillit donc c’est là qu’on va se poser la question des retraites , suite a la Securite sociale . Etat providence en France = se soucier de la sphère sociale et notamment du fait que la population vieillit . Mise en place de la branche vieillesse à la sécurité sociale .

1956 = 1ere vignette automobile destiné à collecter de l’argent par l’Etat , ce sont les automobilistes qui vont participer aux financement des retraites .

b) Le “Baby boom”

Hausse de la natalité entre 1946 et 1973 . 840 200 naissances ( 1946 année record en termes de naissances jamais battu pour l’instant ) .

Pourquoi autant de naissances ? C’est la continuité des réformes mises en place par l’Etat de Vichy .

• Quotient familial ( 1946) = le fait que les revenus déclarés par un ménage sont divisés par un nombre de parts fiscales que l’on octroie dépendant du nombre de personnes dans le ménage . Ce qui permet de payer moins d’impôts .
• allocation logement ( 1949 ) = l’Etat va octroyer au aide financière aux français pour qu’ils puissent se loger , dépend du nombre d’enfants aussi
• allocation mere au foyer ( 1955 ) = la femme qui fait le choix de ne pas rentrer dans le marche du travail

⇒ incitation famille nombreuse donc faires des enfants

De 1946 à 1954 , l’indicateur conjoncturel de fécondité est tous les ans supérieur à 2,65 . En moyenne , chaque femme aura 3 enfants .

Tous les voyants sont aux verts , paix / niveau de vie / chômage / mortalité et prospérité A partir de 1964 , il y a une évolution culturelle très forte qui se met en place . Les femmes vont davantage continuer leurs études pour rentrer de plus en plus sur le marché du travail donc le nombre de naissances va légèrement décliner .

⇒ ‘Trentes Glorieuses “ = tous les ans 4,6% voir 5,5% de croissance par an L’achat d'électroménager est de plus présent .

L’indicateur conjoncturel de fécondité va commencer à décliner légèrement car les premiers Baby Boomers vont rentrer sur le monde du travail . De 2,9 en 1965 à 1,93 en 1975.

2 - Une population plus active

19,1 millions d’actifs en 1946 donc à la sortie de la guerre mais la date de naissance du premier Baby boomer - 19, 8 millions d’actifs en 1962 donc 16 ans plus tard commence tout juste augmenter - 22,2 millions d’actifs en 1975 donc Baby boomers sur le marché du travail

⇒ Obligation scolaire = 16 ans ( réforme Berthoin de 1959 ) Augmentation du salariat de manières intensives car c’est là où vont apparaître les grandes surfaces qui recrutent et personnes allant à la retraite . Les jeunes arrivent de plus en plus tard sur le monde du travail et les salariés qui plutôt car un système retraite a été mis en place .

⇒ Féminisation et tertiarisation

⇒ Augmentation du chômage = 576 000 chômeurs en 1973

3 - Le dépeuplement rural

LA SITUATION DÉMOGRAPHIQUE DE LA FRANCE DEPUIS 1975

1. Une légère baisse de la natalité et de la fécondité

On fait suite au Baby Boom . Le nombre de naissances ne va pas s’effondrer en France.D’ailleurs la France et L’Irlande en Europe sont les seuls qui ont maintenu un taux de natalité assez élevé .

Deux raisons :

• de plus en plus de femmes qui poursuivent leurs études pour rentrer dans le marché du travail ensuite , évolution socio-culturel a partir des années 60. Plus une femme poursuit ces etudes longtemps plus elles s’inserent sur le marche du travail tardivement , tout ca fait que les femmes ont leurs enfants de plus en plus tard 30,9 ans en moyenne en 2020 en France Metropolitaine ) donc moins d’enfants .
• depuis les années 70 , apparition du chômage et va s’accentuer / mauvaise conjoncture économique , précarité des emplois , création des contrats autres que CDI a cette époque .

Les familles sont donc plus prudentes financièrement donc affaiblissement du nombre de naissances jusqu’au années 2010 . En 2020 , 701 000 naissances donc niveau le plus faible du 21eme siècle . Baisse importante mais reste un pays avec un bon nombre de naissances. ⇒ taux de natalité ( nb de naissance comparés à la population en 2020 ) = 10,8% pour milles ( 2020 )

On peut en déduire selon les chiffres qui ressortent que l’indicateur conjoncturel de fécondité en France Métropolitaine est de 1,8 enfants par femme en 2020 . Sachant que pour que les générations se renouvellent il faut que l’indicateur soit a 2,1 donc un peu plus de deux enfants donc 1⁄2 d’avoir une fille . ( renouvellement des générations en danger donc la population diminuera ) . Mais les vagues migratoires peuvent jouer .

⇒ Populations en France = 64,9 millions en 2020 en France Métropolitaine ( 80 millions d’ici une cinquantaine d’année )

2. Une mortalité déclinante

L’espérance de vie va progresser donc la mortalité va baisser .
⇒ espérance de vie (2020) = femmes : 85,3 ans / hommes : 79,2 ans - 6 ans d'écart Le COVID a fait reculer l’espérance de vie en France en 2020 , perte de ½ années de vie.

Ce qui est de plus en plus étudié par l’INSEE , c’est l’espérance de vie en bonne santé .
⇒ femmes : 64,9 ans / hommes : 62,6 ans c’est la ou la France peut progresser Espérance la plus importante comparée aux Etats-Unis ou à la Chine

⇒ Taux de mortalité infantile = 3,6% pour mille en 2019 ( stable depuis très longtemps ) donc extrêmement faible et contribue à la hausse de la population

⇒ 644 000 décès en 2020 ( historique de dépasser les 600 000 a cause du COVID ) , surmortalité de 50 000 personnes , le nb de décès naturel augmente aussi a cause du vieillissement de la population

⇒ taux de mortalité = 9,9% pour mille en 2020 Mais taux d’accroissement naturel de 0,9 % pour mille en 2020 ( différence entre natalité et mortalité donc ici plus de naissance que de décès )

3. Un vieillissement inéluctable

Conséquence de cette espérance de vie qui augmente “Papy-Boom” = ceux qui sont nés à la suite de la 2GM

Problème du financement des retraites parce que système de retraites par répartition. ⇒ rapports cotisants/retraités = 1,7 en 2017 et 1,25 en 2070 Et réforme 2020 = système universel de retraite

4. L'évolution de la population active depuis 1975

Cette population s’est féminisée , qualifiée et tertiarisée . ⇒ 29,8 millions d’actifs en France en 2018 . Augmentation mais hausse assez faible comparé à la population .

1 - La féminisation de l’activité ⇒ Les femmes entrent beaucoup plus sur le marché du travail à temps partiel , en moyenne 18,1% en moyenne pour l’ensemble mais 28,4% chez les femmes et 8,3% chez les hommes .

2 -Les mutations socioprofessionnelles

3 -La poussée du chômage

A voir dans le TD3

Otto Von BISMARCK ⇒ logique bismarckienne / assurantielle = système sociale allemand William Henry BEVERIDGE ⇒ logique beveridgienne / universelle = système britannique

2E PARTIE – LES PRINCIPAUX RÉSULTATS ÉCONOMIQUES

CHAPITRE 1 – L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ET SES AGENTS

Les principaux résultats économiques

3. Les operation economiques

Tous ces agents économiques réalisent des opérations économiques quotidiennement toute l’année (faire ses courses / prendre le bus / … Pour représenter tout cela, on va ventiler les opérations économiques en trois catégories homogènes :

• Les opérations sur biens et services : faire ses courses / prendre le bus / etc…. Très nombreuses donc on va les diviser en agrégats = rubrique consommation, rubrique production, rubrique investissement, etc… Ce sont ces opérations qui créent de la richesse en France. En produisant ce service cela dégage de la richesse car rémunération en échange.
• Les opérations de répartition : Les richesses sont réparties (rémunération). Exemple : le cours de Monsieur Corneau que l’on ne paye pas mais que l’Etat paye. Ces opérations sont divisées en deux : partitions primaires (salaire) et répartitions secondaires (redistribution par l’Etat de prestations sociales).
• Les opérations financières : les créances et les dettes (non dev parle le prof)

4. Les marchés

Tous ces agents économiques réalisent des opérations économiques sur les marchés (lieu de rencontre virtuel ou physique entre les demandeurs et les offreurs). Économie de marché = plusieurs marchés : biens et des consommations / biens et des productions/ travail / changes / capitaux Nous sommes dans une économie de marché.

5. Le circuit économique

Representation / schema synthetique et chiffre de l'économie nationale A voir dans TD n*4

6. L'évaluation monétaire

Évaluation des opérations qui apparaissent sur le circuit économique. La consommation en France se calcule en euros et correspond a une valeur globale qui est égale à tout ce qui a été vendu (Quantité) que l’on va multiplier par les prix de ventes. VALEUR GLOBALE = Quantite x Prix C’est ce que l’on appelle chiffres d’affaires dans une entreprise.

Cette valeur en euros (Prix courants [valeur nominale] / prix constants [valeur réelle]). A voir dans le TD n*5

Définitions :

• Inflation : Situation ou phénomène caractérisé par une hausse généralisée et continue du niveau des prix
• Désinflation : Ralentissement de l’inflation , baisse des prix
• Déflation : Situation dans laquelle l’activité économique d’un pays est ralentie, caractérisée par une baisse des prix, des salaires, une réduction de la masse monétaire engendrant à leur tour une baisse de la demande, de la production, de l’emploi, etc.
• Stagflation : Situation économique où le ralentissement de la croissance, parfois la récession, s’accompagne d’une hausse des prix et des salaires.

7. Le découpage du système productif

Les différentes opérations économiques sont réalisées par des sociétés qui interviennent dans des secteurs différents. C’est un économiste du nom de Colin Clarke qui en 1947 a élaboré un classement en trois secteurs :

• secteur primaire = toutes les entreprises qui produisent des matières premières (agricoles)
• secteur secondaire = toutes les entreprise qui ont une activité industrielle donc activité de transformation des matières premières (construction/ BTP/…) matieres => produits
• secteur tertiaire = toutes les activités productrices de services, secteur très large (éducation/santé/loisirs/tourisme/banque/…).
• Quatrième secteur récent dans lequel on pourrait y inscrire toutes les activités de services à haute valeur ajoutée, celles qui sont les plus créatrices de richesse (education /recherche /technologie de l’information)

Cette classification est importante car c’est un indicateur très simple de développement d’un pays, car plus un pays est développé plus son secteur tertiaire et quaternaire est important. => Tertiarisation (plus de 80% des Francais travaillent dans le secteur tertiaire)

CHAPITRE 2 – LES OPÉRATIONS SUR BIENS ET SERVICES

1. La production Francaise

La production est l’agrégat qui est à l’origine de tout le reste parce que la production  est destinée à être consommée. Pas de consommation sans production. La production permet de délivrer des revenus a ce qui participe à cette production c’est ce que l’on  appelle = Les facteurs de production (humain/capitale). Et ce sont ses revenus là qui vont permettre à chacun de pouvoir consommer.

1 - La nature de la production

Il y a deux types de production :

• production marchande = cela correspond à la production qui est vendue à un prix significatif / prix de vente, c’est un produit qui est vendu mais qui coûte plus cher que ce qu’il coûte à produire (Une marge) Ce sont des biens ou des services.
• production non marchande = production qui est fournie gratuitement ou quasi-gratuitement. On peut la décliner en deux types de production : production pour emploi final propre (exemple : une personne qui cultive ses propres légumes dans son potager - prix de base) et production de services non-marchands collectifs(services collectifs gratuits).

2 - La mesure de la production

Trois outils pour mesurer la production :

• La valeur ajoutée = valeur qu’on ajoute au coût de production. Les consommations intermédiaires se transforment pour vendre un produit plus cher. Donc valeur qu’on ajoute aux consommations intermédiaires. (Chiffres d’affaires ou Prix de vente)
• Le produit intérieur brut (PIB) = la même chose à l'échelle d’un pays, la somme de toutes les valeurs ajoutées des unités résidentes en France. C’est-à- dire tous les agents économiques qui produisent et résident dans le pays.
• Le produit national brut (PNB) = c’est aussi la somme des valeurs ajoutées mais seulement des agents économiques nationaux, on ne raisonne plus par rapport au territoire mais par la nationalité.

3 - La productivité

Quantité de richesse mais produite par un facteur de production. On peut calculer la productivité par salarié / machines en valeur ou en volume. La productivité peut évoluer d’une année à l’autre car elle peut varier en fonction du rendement d’une personne ou autres.

2. Les consommations finales

Les biens qui sont consommés sont détruits dans le moment de consommation . Trois grandes consommations finales = Individuelle ( signifie satisfaction des besoins d’un seuls individus , ses propres besoins et la personne paye intégralement cette dépense ) / Collective ( satisfaire les besoins d’une collectivité de personnes - deux types : individualisable (capable d’identifier les bénéficiaires , exemples : cours car noms des inscrits ) et non individualisable ) ( schéma ci dessous ) .

3. Les consommations intermédiaires

Il s’agit des consommations premières , donc des biens transformés ou détruits dans un processus de production utilisé pour créer un bien final. Donc toutes les matières premières = bois , électricité , métal … On achete des biens mais pas pour les consommes mais utiliser pour creer un bien final / un produit finit. Attention à ne pas confondre consommation finale et consommation intermédiaire .

4. La formation Brute de Capital Fixe ( FBCF )

Biens qui interviennent dans plusieurs cycles de production . Actifs corporels pour les investissements immobiliers pour un particulier donc l’achat d’une maison par exemple . Et l’actif incorporel avec tout ce qui est logiciels , recherches et développement dans une entreprise. Les entreprises réalisent quasiment 60% des investissements. Les entreprises investissent beaucoup, elles réalisent des investissements productifs puisqu’elles investissent dans des biens et des services. Elles peuvent réaliser/employer trois moyens d’investissement :

• investissement de remplacement = renouveler du matériel usagé ou en fin de vie / achat de nouvelles machines pour les remplacer
• investissement de capacité = augmenter leurs capacités de production donc achat de machines pour augmenter la capacité de production et donc produire plus, source d’emplois supplémentaires
• investissement de productivité = améliorer sa productivité / améliorer son rendement en achetant des machines pour remplacer des salariés

550 milliards d’euros investis en France par an par les entreprises, l’Etat et les ménages. Les économistes disent que les investissements produisent un effet multiplicateur car quand une entreprise investit c’est pour produire plus donc augmenter leurs offres et en faisant cela elles distribuent des revenues en plus aux salariés donc cela entraînera une hausse de la demande (cycle vertueux). investissement -> hausse de l’offre -> revenues supp -> hausse de la demande

On mesure le taux d’investissement dans les pays. c’est-à- dire combien on a investi par rapport au PIB. (24,5% en France en 2019) ⚠️ Si on investit pas assez, on risque d'être confronté à des goulots d'étranglements, c’est à dire une saturation de la capacité.(le cas de pays pauvre)

5. La variation des stocks

D’un côté on produit et en face on consomme, donc on parle de stocks / d’entrée ou de sortie de produits en stocks. Si on a trop produits par rapport à la consommation, on entre les produits en stocks plutôt que d’en créer d’autres donc production réduite pour déstocker. L’INSEE a calculé cette variable.

6. Les exportations et les importations

Ce qu’on appelle exporation c’est la production que l’on va vendre a l’etranger donc consommer ailleurs. A l’inverse, les importations ce sont de produits qu’on consomme en France mais qui ete produits a l’etranger. (en 2019, on a importe 800 milliards d’euros de produits et exporte 771 milliards d’euros).

Les deux parties doivent s’equilibrer, l’offre globale(production) doit etre egale a la demande globale (consommations).

CHAPITRE 3 - LES OPÉRATIONS DE RÉPARTITION

1. La répartition primaire des revenues

Cette répartition de la richesse en entreprise est la répartition des revenus issues directement des processus de production = valeur ajoutée.

1 - Le partage de la valeur ajoutée

Répartie entre trois acteurs économiques : L’Etat avec les impôts, les taxes, les cotisations sociales, etc… Les salariés qui ont participé à la production reçoivent un salaire . Le reste , EBE (Excédent brute d’Exploitation)

Première source de conflit entre la partie salaire et l’EBE , parce que les salariés vont vouloir une hausse de salaire et donc moins EBE( ce que l’entreprise va garder ) , donc conflit autour des revendications salariales ( ex : gâteaux coupes).

EBE va faire l’objet d’une distribution , 5 parts : Amortissements - machines / matériels , on constate l’usure de ces choses là. Anticiper le jour ou il faudra changer ces machines. Les intérêts - financiers sur les emprunts contractés pour l’entreprise donc une partie de la richesse d’une entreprise revient aux établissements bancaires.
Impôts sur les sociétés (IS) (bénéfices) qui revient à l’Etat. Dividendes - Autofinancement

Conflit par rapport à ce que l’entreprise va vouloir garder et les revenus des actionnaires .

2 -Les revenus primaires des ménages

revenus primaires = Les revenus des français venant de leurs activités sans intervention de l’Etat.

Deux catégories de revenus :

• revenus d’activité = les rémunérations qui découlent du travail mais deux types d’activités : les salariés (90%) et les indépendants (revenus mixtes) -> les revenus salariaux, faire la différence entre le salaire NET et BRUT. Le SMIC (salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) qui est revalorisé tous les ans, en 2021, il est de 10,25 euros par heure (1550 euros bruts). Les salaires ont une repartition inegale des salaires car elles varient selon le sexe, l’experience, la qualification, l’age, la nationalite et l’entreprise. -> les revenus mixtes, travailleurs indépendants / à leurs comptes. Lies aux secteurs d’activites (secteur juridique les mieux payes).
• revenus de la propriete = deux types de revenus : -> les revenus immobiliers, patrimoine non-financier (loyers) -> les revenus mobiliers, patrimoine financier (interets, dividendes)

2. La redistribution des revenus

On va prelever d’un cote pour redistribuer de l’autre.

1 - Les ressources de la redistribution

Prélèvement obligatoire par les recettes fiscales via les impôts directs et indirects.Financer les dépenses qui profitent à tout le monde.

Trois types d’impôts : progressifs ( taux s’accroissent // base ) Les taux augmentent en fonction de la base qui est taxée , c’est l’exemple de l’impôt sur le revenu. proportionnels ( taux unique ) c’est le montant qui est unique pour tout ce qui le paye, par exemple la redevance audiovisuel. capitulaires ( forfaitaires )

Les cotisations sociales ne sont payées que par les actifs, mais financent les prestations sociales a ce qui ont financé ce système.Le jour ou la personne est malade elle sera indemnisé car cotisations sociales.

Vision libérale = contre le prélèvement social ( source de chômage ) La France importe plus qu’elle exporte car moins compétitive sur la scène internationale. Taux de prélèvements obligatoires = somme des prélèvements obligatoires / PIB

Vision keynésienne = “Etat providence” donc intervention dans la sphère sociale, moins d’inégalités donc moins de pauvreté.

2 - Les dépenses de la redistribution

L’Etat français dépense beaucoup puisqu’il prélève beaucoup (dette nationale). Les dépenses peuvent être divisées en deux = les subventions donc des aides financières pour les entreprises et associations. Les prestations sociales sont versées par différents organismes (CAF / Pôle Emploi / AGIRC et ARRCO / les collectivités territoriales). Ils distribuent des prestations sociales diverses et variées. Deux types de redistribution :

• redistribution horizontale destinée à couvrir les ménages selon les risques sociaux selon une logique d’assurance.(les cotisations sociales)
• redistribution verticale = prélever sur les plus riches pour les prestations à ce qui en ont besoin. (reduire les inegalites)

On fait la somme des dépenses que l’on appelle le taux de redistribution sociale que l’on exprime en fonction du PIB. Somme des prestations sociales divisé par le PIB.

Vision keynésienne = beaucoup de prestation sociale pour maintenir la croissance économique et préserver la cohésion sociale.

Vision libérale = dépenser autant c’est des gaspillages car favorise la paresse et la surconsommation. “théorie de l’aléa moral” et “théorie du passager clandestin”

Les dépenses publiques sont à la fois ce qui permet à l’Etat de fonctionner et qui permet d’assurer cette fonction de redistribution. 1/3 des dépenses publiques permettent le fonctionnement et 2/2 permettent la fonction de redistribution.

** Otto von BISMARCK** => logique bismarckienne => assurances sociales

William Henry BEVERIDGE => logique beveridgienne => unicité / universalité / uniformité

Le modele sociale francais coute cher mais est assez performant, avec des salaries tres productifs, une esperance de vie elevee et une pauvrete relativement faible.

3. Le revenu disponible

Le revenu disponible ce sont tous les revenus primaires moins les impôts directs plus les revenus de transferts. Ce qui reste aux ménages pour faire face à leur consommation. Le niveau de vie est le revenu disponible des français que l’on divise par les unités de consommation, donc il est pondéré en fonction du nombre de personnes qui composent le ménage. (1771 euros en 2018)

C’est à partir de ce niveau de vie que l’on détermine le taux de pauvreté monétaire (UE), on considère qu’ une personne est considérée comme pauvre financièrement si elle est en dessous de 60% du niveau de vie médian (1063 euros). -> 9,3 millions de Français pauvre(15% de francais en 2018)

Les inégalités en France sont moins fortes qu’ailleurs car le SMIC est élevé donc pas d’inégalité de salaire, de l’investissement éducatif et un système social & fiscal redistributif.

4. Les comportements du consommateur et de l’epargnant

Utiliser un bien ou un service à des fins individuels ou collectives Deux approches pour analyser la situation française : Microéconomique : démarche qui permet d'étudier le comportement individuel Macroéconomique : consommation globale ( Keynes )

Milton FRIEDMAN James Stemble DUESENBERRY Thomas M. BROWN

Coefficient budgétaire : ⇒ coefficient budgétaire = Depenses consacrees a une catégories de biens ou service / consommation effective des ménages